Les faits divers avant guerre

  Le Journal de l´Aisne (JDA) ou les Tablettes de l´Aisne (TDA) ont publié plusieurs faits divers transmis par leurs correspondants locaux. Il est évident que ces documents ne représentent qu´une partie de la vie du village.
 
·      1er avril 1910 (JDA)
 
 
            "Société de Tir de Mauregny-en-Haye.
           
Ainsi qu´il avait été annoncée, le concours de tir fut terminé les deux jours de Pâques ; aussi les tireurs étaient nombreux à chaque séance. La lutte a été très chaude, à tel point que le deuxième jour tous les tireurs n´ont pu exécuter les séries, qu´ils avaient prises, l´heure de clôture ayant été respectée.
           
Les lauréats ont été classés ainsi qu´il suit :
 
 
1er prix
- Houde Henri de Mauregny
47 points
2ème prix
- Tanneur Henri de Mauregny
44 points
3ème prix
- Adam de Coucy-lès-Eppes
32 points
4ème prix
- Mathias Petech de Corbeny
30 points
5ème prix
- Chedeville Alfred de Mauregny
28 points
6ème prix
- Lefévre de Montaigu
27 points
7ème prix
- Guyot Camille de Montaigu
27 points
8ème prix
- Lecomte Edmond de Mauregny
27 points
9ème prix
- Faucheux père de Mauregny
26 points
10èmeprix
- Faucheux fils de Mauregny
25 points
11èmeprix
- Bourdin Paul de Mauregny
23 points
12èmeprix
- Aumont Julien de Mauregny
23 points
13èmeprix
- Gauget Eugène de Mauregny
22 points
14èmeprix
- Martin Ernest de Mauregny
20 points
 
 
·       25 Avril 1910 (JDA)
 
 
Election législative
Candidats
Communes
Inscrits
votants
Pasquier
Ganault
Mauregny-en-Haye
156
135
73
54
Montaigu
233
171
86
85
Coucy-lès-Eppes
146
116
54
56
Sissonne
455
349
130
212
Saint-Erme
398
311
143
154
 
 
·      16 juin 1910 (JDA)
 
 
Mauregny-en-Haye :
"Ces jours derniers au cours du violent orage qui s´est abattu sur notre région, la foudre est tombée à Mauregny sur un poteau près du passage à niveau du chemin de Marchais. La garde barrières, Madame Gourdoux, qui à ce moment-là donnait asile à une vingtaine de personnes, reçut une assez forte commotion et l´une de ses mains resta engourdie quelques minutes.
La pluie abondante convertit vite nos rues en véritable ruisseaux : en quelques instants la rue de Liesse fut complètement inondée ; on eût dit un véritable lac. Les grêlons de la grosseur d´une noisette n´ont pas fait de dégâts importants".
 
 
·      7 avril 1911 (JDA)
 
 
      "Mauregny-en-Haye,
      On nous demande l´insertion de la note suivante : Dimanche dernier 2 avril la Croix de l´Aisne offrait à ses lecteurs l´article d´un correspondant, soi-disant de Saint-Erme, mais en réalité de Montaigu.
      Le style pompier de ce publiciste le fit connaître à première lecture. Un enfant de chœur ayant l´âge de discrétion aurait mieux écrit. Si par hasard, l´idée de recommencer venait à l´esprit de Monsieur, qu´il taille donc un peu mieux sa plume. En attendant la récidive, pardonnez-lui Seigneur, car il ne sait ce qu´il fait. Amen !"
 
      Nous ignorons le sujet de cet article de La Croix de l´Aisne.
 
 
·      18 avril 1911 (JDA)
 
 
      "Mauregny-en-Haye :
      Le maire de cette commune a, en la personne de Dumaire un administré assez peu poli, qui le traite volontiers de ´lâche´, de ´fainéant´, et agrémente encore ces épithètes de quelques phrases malsonnantes. D´où plainte motivée, et enquête actuellement menée par la gendarmerie".
 
 
·      25 août 1911  (JDA)
 
 
      " Le 21 août, une maison appartenant à Monsieur Lemaire et habitée par Madame Marque a été en partie détruite par un incendie provoqué, croit-on par une étincelle qui, de la cheminée, a jailli dans le grenier.
     
      Assurance à l´Abeille".
 
 
·       le 05 Novembre 1911 (TDA)
 
 
"Coucy les Eppes :
 
 
TRAGIQUE ACCIDENT A LA SUCRERIE.
UN MORT - DEUX BLESSES.
L´AUTEUR INVOLONTAIRE DE L´ACCIDENT SE PEND
 
Notre enquête :
 
 
            Lundi vers 6 heures du soir, à la reprise du travail à Coucy les Eppes, un terrible accident s´est produit.
            Trois ouvriers, MM BOURRE, surveillant, FRANJUS de Veslud et GAIGNE de Mauregny en Haye, se trouvaient occupés dans une "empierreuse" que l´on venait d´arrêter afin qu´ils puissent la nettoyer, lorsqu´un de leurs camarades, nommé LONGUET Jules Prospère, 55 ans, ignorant leur présence, débraye sans en avoir reçu l´ordre et la machine se mit en mouvement. GAIGNE eut la tête fracassée, la mort fut instantanée.
 
 Sucrerie
   Arch. privées Nicolas Dumont
 
La sucrerie de Coucy-lès-Eppes
 
 Sucrerie
  Arch. privées Nicolas Dumont
  
            M. BOURRE fut projeté en l´air et resta suspendu par les mains à une transmission.
            M. FRANJYS fut également en l´air, puis retomba dans "l´empierreuse" dans laquelle il eut une jambe prise. Il allait être broyé à son tour quand heureusement on parvint à arrêter la machine.
            L´état des deux blessés n´est pas très grave.
            Cet accident a causé à la sucrerie et à Coucy les Eppes une douloureuse émotion.
            De l´enquête à laquelle nous nous sommes livrés, il résulte que l´accident s´est produit une heure après la reprise du travail par l´équipe de nuit.
            Le malheureux GAIGNE avait repris très joyeusement son travail à 5 heures et était dans le laveur où il ne songeait guère qu´une mort si horrible allait le surprendre.
            LONGUET avait l´habitude de mettre le laveur en marche quand le préposé s´absentait. Cette marche se faisait à un coup de sifflet.
            Ayant entendu un coup de sifflet, LONGUET crut que le préposé au lavoir n´était pas là et remit le laveur en route, comme il en avait l´habitude et contrairement au règlement.
            GAIGNE était dans le laveur et n´eut que le temps de pousser un cri : "Aïe !, Aïe !" s´écria-t-il et il tomba la tête fracassée.
            A son cri, on arrêta le laveur mais il était trop tard.
            Affolé par la responsabilité qui pesait sur lui, pour avoir provoqué involontairement la mort de son camarade, LONGUET ne put supporter l´horrible vision qui lui revenait sans cesse et mercredi il décidait de mettre fin à ses jours.
            Il prit une corde et s´en alla, après avoir traversé Coucy, jusqu´à un petit bois qui se trouve à la sortie de la commune sur la route de Festieux.
            En traversant le pays, il montra la corde à un habitant du pays et lui dit : "Crois-tu que ce sera assez solide ?", ce furent ses dernières paroles.
            Celui à qui il disait cela ne le prit pas au sérieux et ne s´inquiéta pas.
            Peu après LONGUET se pendait et son cadavre était retrouvé vers le soir.
            LONGUET était veuf et avait 6 enfants dont l´aîné est mort l´an dernier à l´hôtel-Dieu, étant soldat.
            Sa sœur s´était déjà suicidée à la suite de chagrins de ménage et s´était jetée sous un train sur la voie ferrée de Laon à Athies.
            Il était bien considéré dans le pays et tout le monde déplore sa triste fin.
            Que ce soit une leçon pour tous ceux qui conduisent les machines et ont en main la vie de leurs camarades. On ne saurait trop leur recommander d´être prudents.
            Les obsèques de la victime ont eu lieu Jeudi, celles de LONGUET ont eu lieu ce matin.
 
 
·      22 février 1912 (JDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : Renard pincé :
            Le 19 février, Madame Philippot, 68 ans, rentière, en visitant sa basse-cour constatait qu´on venait de lui voler sept poules et un coq.
            La gendarmerie, mise au courant, se rendit sur les lieux.
            Qui a prit les poules ? C´est certainement Duquesnoy Charles : il n´a que 17 ans, mais il promet. On interroge Duquesnoy qui nie comme un beau diable. Mais au cours d´une perquisition chez lui, on découvre, sous un lit, le coq et cinq poules.
            A cette vue Duquesnoy a une attaque de nerfs et tombe évanoui. Quand il eut repris connaissance, il fut invité à accompagner les gendarmes à Laon".
 
             
·      24 février 1912 (JDA) - En gros titre
 
 
            "Un horrible suicide à Mauregny-en-Haye :
            Le nommé Frère Jean-Marie, 89 ans, garde particulier vient de se suicider dans des circonstances particulièrement dramatique.
            Ce malheureux sortait de l´hôtel Dieu de Laon où il avait été soigné pendant quelques jours pour une maladie incurable. Le 21 février, décidé à mettre fin à ses jours, il démonte le double canon de son fusil qu´il charge à balle. Puis, se mettant à genoux, il place sous sa gorge la bouche du canon dans l´autre extrémité est enfoncé le foyer de la cuisinière.
 
            Sous l´action de la chaleur, la charge ne tarde pas à exploser, broyant le corps du vieillard qui, à plusieurs reprises, avait manifesté l´intention d´en finir avec la vie".
 
 
·       14 avril 1912 (JDA)
 
 
Les trois-quarts d´une page de ce même journal sont consacrés à la publicité d´une vente de 32 parcelles de terre, pré et bois à vendre sur le terroir de Mauregny, dont un "terrain vague, rue du château avec une grange".
 
 
·      24 mai 1912 (JDA)
 
 
            Publication des résultats des élections municipales qui ont eu lieu les 5 et 12 mai 1912
- Babled Alcide, maire
- Bourdin Alcide, adjoint
 
 
·      22 septembre 1912 (JDA)
           
 
            "Mauregny-en-Haye :
            Le 16 septembre courant vers 19 H 30 des coups ont été échangés entre les nommés Marquet Emile, 35 ans et Cloët Elysée, manouvriers tous deux demeurant à Mauregny.
            Cloët voyant Marquet battre sa femme voulut les séparer et pour ceci asséna un coup de bûche sur la tête de Marquet. Celui-ci répondit par un coup de poing.
            La nommée Marque Aglaé, 47 ans, manouvrière, ayant également voulu intervenir, Marquet lui porta un coup de bâton sur la main.
            Cet individu qui a déjà subi plusieurs condamnations, bat sa femme journellement et celle-ci a dû se réfugier chez un voisin".
 
 
·      1er décembre 1912(JDA)
 
 
            "Juvincourt - Mauregny-en-Haye :
            Le 29 novembre à 1 H 00 de l´après-midi, plusieurs consommateurs étaient réunis au café Basset, à Guignicourt. Parmi eux se trouvait un nommé Villette Louis, de Juvincourt. Dans l´intervalle survint un nommé Courtefois Philogène de Mauregny-en-Haye. Le dernier venait de quitter le café quand Villette courut après lui et sans aucune raison lui porta plusieurs coups sur la tête avec un manche de fouet qu´il tenait par le fin bout. Ce dernier a été saisi par la gendarmerie. Il est complètement maculé de sang.
            Sous la vigueur des coups, Courtefois tomba inanimé perdant son sang en abondance. Plusieurs personnes parmi lesquelles se trouvait le neveu du blessé, lui portèrent secours. La foule voulait lyncher l´agresseur qui l´a échappé belle, grâce à la présence de la gendarmerie, et s´il avait reçu une maîtresse correction, il n´aurait eu que ce qu´il méritait".
·      10 décembre 1912 (JDA)
 
            "Montaigu :
            Le 7 décembredernier, vers cinq heures le nommé Cloët Elisé, 31 ans, manouvrier, demeurant à Mauregny-en-Haye, se présenta à la porte de la veuve Cottereaux Emilie, 27 ans, couturière avec l´intention de faire un bout de conversation.
            Madame Cottereaux l´ayant repoussé reçut un coup de pied à la jambe gauche.
            La veuve Cottereaux ayant appelé un voisin, Cloët s´enfuit, mais le lendemain vers 7 H 30 du soir, il pénétrait dans la cour de la veuve Cottereaux en escaladant une clôture, et sur une nouvelle intervention des voisins disparaissait escaladant trois grillages de 0,60 mètre de hauteur.
            Interrogé par la gendarmerie de Sissonne, Cloët, qui est un faible d´esprit a déclaré que ses relations antérieures avec la veuve Cottereaux lui permettaient d´espérer un accueil plus cordial".
 
 
·      26 janvier 1913 (TDA)
 
 
"Mauregny-en-Haye : Encore les lapins.
            Les lapins passent un mauvais quart d´heure.
            Le 21 courant en arrivant à ses clapiers, Madame Lecamp, 57 ans, ménagère, constatait qu´on lui en avait volé cinq. On a des soupçons, mais l´individu incriminé nie les faits. La gendarmerie informe".
 
 
·      13 février 1913 (TDA)
 
 
"Mauregny-en-Haye : Chien sans collier.
C... T... s´est vu dresser contravention pour avoir laisser sortir son chien sans collier".
 
"Abandon d´attelage :
Pour avoir laissé une voiture chargée d´arbres sur la route E... G... cultivateur s´est vu dresser procès verbal".
 
 
·       23 février 1913 (TDA)
 
 
"Comme en Corse, un habitant prend le maquis.
Il reste introuvable depuis un mois. Nous avons dans notre pays mieux que le fort Chabrol. Depuis un mois, un habitant de notre commune a pris le maquis, faisant la nique aux garde champêtre, aux gendarmes qui sont lancés à ses trousses.
            M... de Mauregny avait été récemment condamné par le tribunal de Laon, pour violences sur son beau-père, à plusieurs jours de prison. Il avait déclarer à maintes reprises : ´si les gendarmes viennent me chercher, je leur prouverai que j´ai de grandes pattes´ qui fut dit fut fait, le jour où les gendarmes se présentèrent pour se saisir de M... celui-ci brillait par son absence, comme Jean Loup, il avait gagné les bois profonds ténébreux. Voilà près d´un mois que les gendarmes de Liesse, de Corbeny battent la campagne, les champs, les taillis, le moindre terrier est exploré, mais toutes ces recherches sont entreprises sans succès, comme Lacombe, M... est introuvable.
Il est certain que cet homme des bois a des rapports avec des réguliers. Si l´air est propice à l´homme, il ne peut cependant le nourrir et nous ne sommes plus à l´époque où, on se nourrissait de racines. Aussi M... a des intelligences avec des personnes amies qui lui portent des victuailles, le soir venu. Ainsi, l´homme reprend des forces pour courir de bois en bois et faire la pige aux écureuils et aux singes.
            Néanmoins, cette histoire aura une fin, la force restera aux représentants de l´ordre et nous verrons l´homme aux grandes pattes soustrait aux intempéries de la nature et abrité à l´hôtel marbré de la rue de la Congrégation.
            C´est ainsi du reste que se finissent tous les romans vécus de ce genre".
Raoul Bourdin se souvient d´avoir entendu cette histoire, et précise qu´il y avait bien complicité de certaines personnes et qu´il se cachait dans la cendrière Gauget[1]dont l´exploitation a du cesser peu avant 1914.
 
 
·      L´édition du 27 février 1913 reprend l´énigme (TDA)
Résumé de l´article :
 
"Il n´est pas dans le maquis, mais il y est quand même.
 
M... de Mauregny nous écrit pour nous informer qu´il n´a pas pris possession du maquis ..., il nous déclare qu´il ne se cache pas dans les bois, qu´il a un lit... par ce temps rigoureux, c´est plus agréable... il est victime de la haine d´une personne de Mauregny ... il nous informe que son fils Louis a trouvé le portefeuille du brigadier de gendarmerie et qu´il s´est empressé de remettre cela à qui de droit...
...MM a été condamné par le tribunal de Laon pour coups à sa femme et à son beau-père, le 7 septembre à deux mois de prison et le 04 octobre à un mois de prison et deux ans d´interdiction de séjour. Il fit deux fois appel, mais la Cour confirma ... et le 13 janvier, son arrestation fut requise... Depuis les gendarmes le recherchent mais en vain... Sans doute, il couche chaque soir dans son lit, mais c´est parce qu´il sait que la nuit, on ne peut l´arrêter... à l´aube, il quitte l´asile où il a couché et va faire la nique aux gendarmes... ce n´est pas dans le maquis, parfait, cela ne l´empêche pas de manger et de boire de-ci de-là et même d´aller casser les carreaux de sa maison... mais il est introuvable quand même... sa femme a dû abandonner son domicile et demande à vendre sa maison".
 
 
·      9 mars 1913 (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : Toujours le purin.
            Un cultivateur de cette commune qui avait une belle flaque de purin devant sa porte, s´est vu dresser contravention par la gendarmerie. C´est la faute de la pluie, avait-il déclaré, mais les gendarmes ne se sont pas laissés attendrir. Ils ont déclaré : ´çà ne sent pas bon. Donc contravention".
 
 
·      20 mars 1913 (TDA)
 
 
            "Mauregny :
            Nous apprenons le décès de Jules Détret dans sa 31ème année... C´est un nouveau deuil qui frappe cette famille estimée.
 
 
·      30 mars 1913 (TDA)
 
            "Mauregny-en-Haye : Carnet de la soif.
            Un rentier de notre commune, 73 ans, aime la dive bouteille... Ce fut un bon gendarme qui l´autre jour soutint ses pas chancelants de notre soiffard jusqu´à son lit... Contravention".
 
 
 
·      6 avril 1913 (TDA)
 
 
            "Mauregny : Force reste à la loi - Marquet Auguste est arrêté
Extrait :
            "... il avait été condamné à 2 mois de prison et 11 Francs d´amende et 4 mois de prison et 3 ans d´interdiction de séjour pour bris de clôture et tapage injurieux et nocturne... arrêté en état d´ivresse, le lendemain du poisson d´avril".
 
 
·      24 avril 1913 (TDA)
Publication d´une lettre de Monsieur Léon Bourdin à propos de Marquet et d´un certificat...
 
            "Mauregny-en-Haye :
            Certificat du maire de Mauregny,
            qui "certifie... que Monsieur Bourdin Léon, garde particulier à Mauregny n´a jamais donné Asile à Marquet Emile, ancien boulanger à Mauregny pendant que celui-ci était recherché par la gendarmerie... Le maire (Babled)".
 
 
·      4 mai 1913 (TDA)
            "Sissonne :
            Un avion capote au camp de sissonne, les deux officiers sont blessés".
 
 
·      11 mai 1913 (TDA)
 
 
            "Un avion capote au camp de Sissonne, un officier blessé".
 
 
·      10 août 1913 (TDA)
           
 
            "Mauregny-en-Haye :
            Jules courtefois, 73 ans, rentier qui était ivre vers sept heures et demie le 11 juin et causait du scandale, s´est vu dresser contravention".
 
            "Mauregny-en-Haye :
            Henri Bourdin qui avait laissé son attelage à la porte d´un débit dans lequel il était entré et n´avait pas attaché son cheval - Contravention".
 
 
·      5 octobre 1913 (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : Découverte d´un cadavre.
            Mardi dernier, des ouvriers ont trouvé près d´une meule au lieudit le moulin de Mauregny, le cadavre du nommé Mollet Léon, ouvrier de batteuse, âgé de 36 ans.
            Il résulte, d´après constatation, qu´il a succombé à une hémorragie cérébrale".
 
 
·       5 octobre 1913 (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : Une betterave monstre.
            Famelart Léon a récolté dans son jardin (ancienne maison Bosseux) une betterave monstre : 13,280 livres, 59 cm de tour et 56 cm de longueur".
 
 
·      7 décembre 1913 (TDA)
           
 
"Mauregny-en-Haye : Défaut de patente.
            Une marchande ambulante la nommée Quintois Alexandrine, sans domicile fixe, se présentait de maison en maison offrant sa marchandise consistant en papier à lettre, crayon et objets divers, mais avait omis de se munir d´une patente - Procès verbal".
 
 
·      21 décembre 1913  (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye
            Stationnement illégal de roulottes appartenant à deux rempailleurs de chaises - Procès verbal".
 
 
·      22 janvier 1914 (TDA)
 
 
"Mauregny-en-Haye : Arrestation de Marquet
Récemment condamné à quatre mois de prison et cinq ans d´interdiction de séjour pour violences et voies de faits. Malgré sa condamnation, il faisait une partie de cartes dans un café, quand les gendarmes de Liesse sont venus l´arrêter".
 
 
·      22 février 1914 (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : Il avait bu trop de Cliquot
            Ce n´était certes pas un pratiquant de la religion de Mahomet, mais il n´en était pas moins prosterné la face contre terre, ses beaux cheveux blancs traînant dans la boue, quand les gendarmes de Liesse vinrent à passer. S´apercevant que c´était sous l´effet d´une cuite carabinée que Cliquot Auguste, Eugène, 67 ans, se livrait à ces excentricités, ils conduisirent le pochard au violon et lui dressèrent procès verbal".
 
 
·      5 mars 1914 (TDA)
           
 
"Mauregny-en-Haye : Tapage et ivresse.
            Procès verbal pour ivresse à Malhomme Léon, 45 ans manouvrier, puis un deuxième pour tapage et les gendarmes l´emmenèrent au violon...".
 
·      8 mars 1914 (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : Frères ennemis - Furieux assauts
            Les gendarmes de Liesse entendirent des vociférations et des hurlements qui venaient de la rue de la Croix. S´étant approchés ils remarquèrent en face du débit Houde, un grand nombre de curieux occupés à regarder deux frères se portant réciproquement des coups. Le troisième individu cherchait à séparer les combattants. A l´approche des gendarmes, sauf les deux belligérants qui ne s´étaient aperçus de rien, tout le monde s´éclipsa. Les deux frères Painvin Henri, 17 ans et Painvin Gaston, 19 ans furent appréhendés.
            Voici le motif de ce pugilat : Henri Painvin dansait dans une salle du débit Houde lorsqu´il eut une altercation avec un nommé Marquet Louis, 15 ans, son frère Gaston qui était ivre, mit Henri dehors, le jeta à terre et se coucha sur lui Bernard Emile, 17 ans voulut les séparer. C´est à ce moment que les gendarmes arrivèrent. Les deux frères ont été gratifiés d´un procès verbal".
 
 
·      26 mars 1914 (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : A l´abandon.
            Adeline B..... laisse circuler librement sa voiture attelée d´un âne sur la route de Marchais à Mauregny . Procès verbal".
 
 
·      30 mars 1914 (TDA)
 
 
            "Mauregny-en-Haye : Cycliste, éclairez.
            A 10 H 45 du soir, Charles D... de Veslud, n´a pas de lampe allumée à sa bicyclette; Procès Verbal".
 
 
·      26 avril 1914 (JDA)
           
 
            "Election léglislatives :
 
Mauregny-en-Haye :
- Electeurs inscrits
140
- Votants
123
Nbre de voix : Ganault
57
Nbre de voix : Rillart de Verneuil
42
Nbre de voix : Herbette
22
 
 
·      6 juillet 1914 (JDA)
 
           
            "Mauregny-en-Haye.
            Le 2 juillet Eugène Gauget, 51 ans s´est pendu dans sa grange à une échelle de 4 mètres de hauteur. Un voisin, Monsieur Houde, prévenu par Madame Gauget Philippot a coupé la corde, mais il n´y avait plus rien à faire. Il avait contracté la mauvaise habitude de boire".


[1] Voir : notre brochure Les Cendrieres - page 141