Le chanvre dans la vie des habitants

On trouve dans les inventaires après décès des outils servant à la préparation du chanvre et des produits de ce travail ainsi que des transactions immobilières concernant cette activité.
 
 
·      Le 23 Ventôse An XI (14 Mars 1803), dans l’inventaire de Jean Louis GOBERT on trouve quatorze livres de fil d ’étoupe, vingt livres de fil de chanvre, deux jupons étoupe et un de chanvre, trente-cinq draps de toile de chanvre et taies de toile étoupe, vingt-quatre serviettes de chanvre, trente-huit serviettes étoupe et trente-deux essuie-mains étoupe.
 
·      Le 05 Brumaire An XIII (27 Octobre 1804), l’inventaire après décès de Jean François FAVEREAU, tisseur, indique dans une pièce : « deux métiers avec tous les outils et ustensiles de tisserand ».
 
·      Le 05 Brumaire An XIII (27 Octobre 1804) (voir page 9 : Inventaire LEFEVRE) l’état mentionne un rouet, six gerbes de chanvre en branche et une braye (broye).
 
·      Dans celui de Jean Pierre Courtefois du 07 Août 1809, on trouve deux pantalons en toiles de chanvre, trente-deux chemises en toile de chanvre, douze serviettes en toile de chanvre, trois nappes en toile étoupe, six draps en toile de chanvre, huit bottes de chanvre en branches.
 
·      Dans la vente du mobilier du château de Coucy-lès-Eppes du 10 au 17 Juin 1810, on note : « 3 bottes de fil de chanvre, 1 botte de fil d’étoupe et 1 pièce de toile de chanvre ».
 
·      Et le 25 Juin 1817, Vincent VINCELET vend à « Simon BRACONNIER, tailleur d’habits à Mauregny un petit bâtiment servant de boutique de tisserand, dans la rue d’en bas » (95 Francs).
 
·      L’inventaire après décès de Jean Nicolas DUBOIS, manouvrier à Mauregny, du 19 Juillet 1835, mentionne deux draps étoupe, deux broyons et deux nappes étoupe.